Habile ou pas à gérer le stress, il y a des moments où on doit utiliser des outils pour faire le vide face au stress. Le stress et l’anxiété ont de grandes répercussions physiologiques : maux de ventre, insomnie, maux de tête, envie fréquentes d’uriner, mains moites, respiration rapide, etc. Tous ces signes ou symptômes sont désagréables pour la plupart du temps. Ils nous informent que quelque chose ne fonctionne pas. Le stress a son utilité, mais on doit s’assurer de le vivre adéquatement lors de situations inconfortables. Voyons quelques astuces pour faire face au stress.
Devenir attentif à sa respiration
Aussi anodin que cela puisse paraître, la respiration peut grandement aider à gérer le stress. Elle est même enseignée dans plusieurs situations comportant un niveau de stress élevé. Par exemple, lors d’un accouchement, crise de panique, décharge émotionnelle, discours devant un grand groupe de gens, compétition sportive d’envergure, etc. Cependant, pas besoin de se rendre si loin dans la situation stressante pour penser à bien respirer. Lors d’une réunion d’équipe, lorsqu’une opinion vous fait réagir. En rencontre avec votre patron où vous n’êtes pas d’accord avec lui. Voilà des moments où respirer lentement et profondément au niveau abdominal (et non thoracique) vous aideront à coup sûr. Les bienfaits de la respiration sur le stress et le corps humain sont prouvés depuis des décennies.
Se faire plaisir diminue le niveau de stress
On devient plus facilement stressé si on néglige de prioriser nos besoins. Règle générale, on se laisse beaucoup trop facilement envahir par le travail, le sport des enfants, les études combinées au travail à temps partiel… Peu importe l’activité qui vous plait, réservez-lui une plage horaire de choix à votre agenda. Exemple, lire un livre, marcher dans les bois, pêcher, jouer à un jeu vidéo, écouter de la musique, méditer. Se faire plaisir diminue le niveau de stress (cortisol) et hausse notre taux d’endorphines (hormones du plaisir). Trop de travail, trop de courses, trop de tâches ménagères, trop de priorités aux enfants, mais rien pour nous. À ne penser qu’aux autres, on devient inévitablement plus stressé. Les plages-horaires « pour soi » doivent être régulières, hebdomadaires, quotidiennes si possible.
Consulter en gestion du stress
La majorité des nord-américains ont consulté à plusieurs reprises un médecin dans leur vie. Je suis également persuadé que très peu ont consulté un professionnel de la santé mentale, psychologue ou travailleur social. Pourtant, la santé psychologique est si fragile. Il est important de se munir de bons outils en gestion du stress. Certains psychologues en ont même fait leur spécialité. Quelques rencontres, ponctuées de suivis mensuels feront certainement le travail. Les conseils d’une personne neutre, externe à notre milieu, seront sans doute judicieux et adaptés à vos besoins.
Communiquer ses sentiments
Notre facteur de stress est parfois associé à des personnes. Les gens n’ont pas toujours conscience de l’effet que leurs comportements peuvent avoir sur nous. En parlant au « je », il est facile de communiquer sans accuser. Par exemple, on risque beaucoup moins de vous en vouloir si vous dites « Je me sens stressé » plutôt que « tu me stresses ».
Il y a des risques que ça prenne une autre tournure que celle espérée, comme il est possible que cela diminue nettement votre niveau de stress. Si la personne est trop intimidante, il faut considérer en parler à une autre personne. Cette personne est votre patron? Référez-vous alors au service des ressources humaines ou parlez de votre inconfort avec un collègue. Dans l’éventualité où tout ça est impossible, peut-être est-il temps de reconsidérer votre place au sein de l’entreprise, car un climat stressant génère une dose importante de répercussions sur la santé.
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