Vous devez procéder au licenciement d’un employé suite à une réorganisation? Réduire vos effectifs pour faire face à une baisse de contrats? Congédier un employé pour motifs personnel ou professionnel? Quelle que soit la raison conduisant à la rupture du lien d’emploi, il est indispensable d’observer certaines règles fondamentales. Et aussi, miser sur une conclusion éthique et responsable afin de préserver sa marque employeur.
Avis de cessation d’emploi
Bien sûr vous devrez présenter, dans les délais prévus par la loi, un avis de cessation d’emploi. Au moment du licenciement, vous aurez aussi à remettre à la personne toutes les sommes qui lui sont dues. C’est-à-dire, salaire, heures supplémentaires, indemnité de vacances, etc.
Préserver sa marque employeur
Au-delà de votre obligation de vous conformer à la Commission des normes du travail s’inscrit un tout autre rôle. Effet, celui de transmettre la décision avec humanité en minimisant les répercussions. Nul gestionnaire n’est tout à fait préparé, détaché ou confiant le moment venu du licenciement d’un employé. Toutefois, ces moments de transition s’avèrent parfois constructifs. Bien sûr, ils comportent leur part de choc et de remise en question chez la personne remerciée.
Offrir un programme d’aide à la transition de carrière
Un programme d’aide à la transition de carrière est une façon efficace de soigner sa marque employeur. En effet, cela permet de reconnaître et d’apprécier les services rendus par la personne durant son parcours au sein de l’entreprise. De plus, cela favorise un retour rapide en emploi pour la personne visée. Cette aide permet de faire la différence sur sa marque employeur au sein de votre collectivité. Et aussi, aux yeux de vos ressources humaines toujours en poste.
Partage des frais avec Emploi Québec
La loi sur les normes du travail oblige les employeurs à prendre les mesures pour faciliter le reclassement des employés lorsque le nombre de salariés visés par le licenciement atteint 50 personnes ou plus. Emploi Québec peut alors contribuer à 50% des frais de consultation permettant la mise en place d’un comité d’aide au reclassement.
Licenciement de 50 personnes et plus
Les comités d’aide au reclassement fonctionnent essentiellement sur le modèle des comités de concertation en entreprise, c’est-à-dire que les employeurs et travailleurs, appuyés par des spécialistes engagés pour conseiller le comité, collaborent dans la recherche et la mise en œuvre de solutions face aux problèmes que pose le licenciement collectif. Le comité d’aide au reclassement a pour mandat de fournir aux salariés mis à pied toute forme d’aide convenue entre les parties afin de minimiser les impacts du licenciement et de favoriser le maintien ou la réintégration rapide sur le marché du travail.
Les spécialistes du reclassement chez Parachute Carrière maîtrisent le processus d’implantation de comités d’aide au reclassement. Leurs compétences s’appuient sur plus de 25 ans d’expérience en transition de carrière à titre de facilitateurs de processus et ce, dans plus de 22 secteurs d’activités économiques à travers le Québec.
Dès l’annonce d’un licenciement, l’équipe Parachute Carrière gère le processus de communication et de coordination des services d’aide aux personnes licenciées. Pour l’employeur, une ressource professionnelle en transition de carrière est indéniablement une solution clé en main permettant non seulement de se conformer à la loi, mais surtout de contribuer à la réintégration rapide des personnes vers un nouvel emploi et ce, de façon hautement rassurante et sécuritaire.