Il arrive qu’une démarche de changement fonctionne pour un individu et non pour un autre. Certains vivent des réussites inespérées là où d’autres abandonnent ou échouent. En nous intéressant à ceux qui réussissent à atteindre leurs objectifs personnels et professionnels lors d’une période de transition, nous avons identifié sept attitudes menant au succès.
Des profils différents
Dans le cadre de notre travail, nous rencontrons une variété de personnes ayant besoin d’aide. Parfois, ils souhaitent explorer de nouveaux projets. Ou encore, ils ont besoin de se fixer de nouveaux objectifs. Tantôt, ils adhèrent à une démarche approfondie à travers laquelle ils chemineront pour plusieurs semaines. Toutes ces personnes possèdent des expériences de vie particulières. Elles proviennent de milieux socio-économiques variés. Et affichent des niveaux de scolarité très différents. Peu importe ces variables, certaines adopteront des attitudes proactives. Elles passeront à l’action et réussiront, tandis que d’autres démontreront des attitudes plus négatives, tourneront en rond ou abandonneront leurs projets.
Sept attitudes communes
Les individus qui réussissent leur démarche de transition adoptent généralement ces attitudes communes :
- Ils font preuve d’honnêteté envers eux-mêmes : ils sont capables de se regarder tels qu’ils sont afin de prendre conscience de leurs forces et faiblesses;
- s’approprient et valorisent leurs forces et leurs succès, si petits soient-ils;
- examinent leurs barrières et leurs limites personnelles avec courage, sans tenter de se justifier. Et choisissent consciemment de placer celles-ci derrière eux et ce, tout au long de la démarche de transition;
- sont prêts à adopter de nouveaux comportements ou de nouvelles attitudes et à mettre en place des stratégies concrètes qu’ils adoptent au quotidien;
- Malgré les écueils, ils persévèrent, car ils savent que si les efforts sont difficiles, abandonner l’est encore plus, compte tenu des répercussions;
- démontrent habituellement des attitudes positives face à la vie, face aux gens et face à eux-mêmes. Ces attitudes, ils les ont apprises et développées;
- sont généralement ouverts d’esprit et véritablement prêts à vivre un changement.
Dis-moi qui tu fréquentes
L’environnement social est un facteur important quand on entreprend un changement. Parfois, les gens de notre entourage aiment bien nous voir rester tel qu’ils nous connaissent. Ça les conforte dans leur « non-besoin » de changement ou leur « non-désir » de se remettre en question. Nos clients se font parfois dire des choses, tel : « T’as pas besoin d’un diplôme ou d’un projet pour réussir dans la vie! T’es correct comme tu es! Pourquoi t’en veux plus? C’est trop difficile. Tu vas lâcher, c’est sûr! »
Il est si facile d’échouer
Imaginez que vous faites de gros efforts pour réussir un examen. Il est à parier que vous vivrez au moins une phase difficile durant cette période. Si vous êtes entourés de gens qui influencent négativement votre énergie, vos attitudes en seront entachées et les risques d’abandon sont très présents. Il est donc sage de bien choisir les personnes à côtoyer durant les périodes de transition. C’est du moins ce que font les gens qui réussissent à atteindre leurs objectifs et à réussir leur transition :
- Ils sont entourés d’aidants naturels : c’est-à-dire des amis ou des membres de leur famille qui adoptent des attitudes valorisant leur désir de changement en les encourageant et en soutenant leur réussite.
- Mais, parfois, ils sont entourés d’oiseaux de malheur : dans un tel cas, ils font le choix conscient d’éviter tout contact avec ces derniers durant leur période de transition. Lorsque c’est impossible (imaginez un conjoint peu encourageant), ils transforment aussitôt les messages limitatifs par des phrases nourrissantes. Ils le font secrètement, en eux-mêmes, pour éviter les discussions inutiles et les risques de perturbations; puis passent à autre chose. Lorsque ces personnes réussissent, grâce à leur force intérieure et toute leur motivation, il n’est pas rare qu’elles refont complètement leur vie, loin des nids sombres…
Conditions optimales à une démarche
Lorsque nous ne mangeons pas à notre faim. Si notre foyer est instable ou si notre sécurité est menacée. Les chances sont minces pour que nous soyons capables de nous concentrer sur autre chose. Il en est de même pour une dépendance à l’alcool ou aux drogues. Les obstacles seront nombreux, car la dépendance prend généralement tout l’espace nécessaire au changement. Il importe donc de combler nos besoins fondamentaux avant d’entreprendre une démarche vers une échelle de besoins supérieurs. C’est-à-dire, vers les besoins d’accomplissement, de réalisation personnelle ou de développement de son potentiel.
Nourrir le désir
Quoi que vous décidiez d’entreprendre, faites en sorte que vos attitudes reflètent que votre désir à l’égard de ce projet est plus grand que votre peur d’échouer. Et comme l’a souligné Mark Twain : « Dans 20 ans, tu seras plus déçu par les choses que tu n’auras pas faites que par celles que tu auras accomplies. Alors largue les amarres, sors du port, attrape les alizés par les voiles. Explore. Rêve. Découvre! » La fierté d’oser le changement, passer à l’action et sortir de sa zone de confort est, selon les commentaires de plusieurs personnes qui ont atteint leurs objectifs, le meilleur antidépresseur qui soit. N’hésitez pas à nourrir vos désirs et les laisser vous surprendre…
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Vous n’avez pas complété votre diplôme secondaire 5?
N’hésitez pas à passer notre pré-test TENS pour évaluer vos aptitudes à réussir les tests équivalence secondaire 5 du Ministère de l’éducation. Lorsque vous avez situé vos forces et faiblesses, vous pouvez ensuite télécharger les cahiers de préparation aux examens afin de vous préparer adéquatement aux examens et vous inscrire ensuite à la Commission scolaire de votre région. À titre d’exemple, voici les consignes de la Commission scolaire de Montréal. Visitez notre page des étapes de préparation aux TENS.