Archives par mot-clé : orientation professionnelle

Le mentor: un allié pour votre future carrière

mentorVous êtes finissant, mais vous n’avez aucune idée de ce qui vous attend sur le marché du travail ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul. D’après un sondage réalisé par Vision Critical, 54 % des Canadiens interrogés croient que les jeunes sont « loin d’être préparés à répondre aux besoins des nouveaux emplois ». Comme piste de solution, ce sondage recommande un investissement intensif dans le mentorat afin d’aider les jeunes dans leur recherche d’emploi. Qu’à cela ne tienne, il est plus facile qu’on ne le croit de se trouver un mentor.

Qu’est-ce qu’un mentor ?

Un mentor est avant tout un accompagnateur. Maître dans son domaine, il vous aide à acquérir de l’expérience sans rien demander en retour. Il connaît les embûches dans lesquelles vous risquez de vous retrouver, mais connaît aussi les moyens de les contourner. Disponible, il est à la fois conseiller et confident. Par contre, la qualité la plus importante que doit posséder votre mentor est sa capacité à éveiller en vous un sentiment d’admiration et d’inspiration.

Qui peut être votre mentor ?

Prenez un instant de réflexion. Quelle personne serait apte à détenir des qualités aussi admirables ? Il se pourrait même que vous en côtoyez plusieurs sans vous en apercevoir. Les membres de votre famille, proche ou élargie, sont vos premiers modèles. Vos amis peuvent également être habiles pour tenir ce rôle, à la condition qu’ils aient une expérience professionnelle suffisante.

Si vous ne trouvez personne à la hauteur de vos espérances, il est possible de poursuivre vos recherches en tenant compte de votre domaine d’études. Par exemple, demandez à un de vos professeurs ou chargés de cours s’il peut vous référer à un expert en la matière. Vous pouvez aussi contacter l’association professionnelle liée à votre futur métier et vous y inscrire à titre de membre étudiant. Ou, si vous préférez vous lancer en démarrage d’entreprise, pourquoi ne pas contacter un entrepreneur associé à votre secteur ? Cependant, faites attention à ne pas devenir un de ses concurrents directs par la suite.

Ne jamais hésiter

Vous croyez avoir trouvé votre mentor idéal, mais ne lui avez pas demandé ? N’attendez pas plus longtemps et foncez ! Vous n’avez aucune raison de vous sentir intimidé. Rappelez-vous que cette personne a déjà été jeune et sans expérience. Elle pourrait même être impressionnée par votre attitude.

Si votre personne modèle accepte de vous aider, la prochaine étape consistera à développer avec elle une relation professionnelle. Malheureusement, il n’existe pas de recette miracle, chaque relation étant unique. Or, il n’en tient qu’à vous, ainsi qu’à votre nouveau mentor, de vous entendre sur les ingrédients nécessaires à votre partenariat. C’est ainsi qu’on parvient à se gagner un allié, non seulement pour votre carrière, mais aussi pour la vie.

Prêt à explorer un nouveau choix de carrière?

Si vous souhaitez réorienter votre carrière, n’hésitez pas à vous procurer notre trousse : Se réorienter chez soi et à son rythme. Vous serez alors guidé vers un test d’orientation, puis vers des métiers liés à votre profil. Vous pourrez ensuite valider votre orientation grâce à des étapes qui ont fait leurs preuves.

SE RÉORIENTER CHEZ SOI À SON RYTHME

Si votre jeune du secondaire ou du collégial n’a pas encore identifié un choix de carrière, nous l’invitons à parcourir notre trousse: Le choix de carrière en 4 étapes. Son engagement à travers les étapes de cette trousse lui permettra de fixer un choix de programme ou un choix de carrière de façon assurée.

LE CHOIX DE CARRIÈRE SIMPLIFIÉ

Vous n’avez pas complété votre diplôme secondaire 5?

N’hésitez pas à passer notre pré-test TENS pour évaluer vos aptitudes à réussir les tests équivalence secondaire 5 du Ministère de l’éducation. Lorsque vous avez situé vos forces et faiblesses, vous pouvez ensuite télécharger les cahiers de préparation aux examens afin de vous préparer adéquatement aux examens et vous inscrire ensuite à la Commission scolaire de votre région. À titre d’exemple, voici les consignes de la Commission scolaire de Montréal. Visitez notre page des étapes de préparation aux TENS.

Partager
surqualification

Quand la surqualification nuit à l’embauche

surqualificationLa surqualification

On définit la surqualification par un niveau de scolarité trop élevé d’un employé par rapport aux qualifications scolaires requises pour le poste qu’il souhaite occuper. Aussi, à cela s’ajoute aussi la « sur-expérience de travail », en d’autres mots, trop d’années d’expérience ou trop de compétences acquises par rapport au poste offert*. Pour éviter de vous retrouver piégé par la surqualification, voici quelques conseils pertinents :

1-    Définissez clairement votre objectif d’emploi

Définir son objectif d’emploi est capital. Cela permet de faire le bilan de vos compétences et de choisir de mettre en valeur uniquement celles qui sont en lien avec votre objectif de carrière.

 2-    Sélectionnez vos qualifications à mettre en valeur

Le CV n’est pas une biographie. En conséquence, vous pouvez décider de la formation qui apparaîtra sur votre offre de service. Ainsi, votre candidature sera davantage retenue si elle cadre exactement avec les exigences du poste.

 3-    Simplifiez le nombre d’années d’expérience

Plus personne ne remet en doute l’importance d’une lettre de présentation. En fait, du moins un résumé de profil en guise d’introduction à votre CV. Si vous possédez entre 1 et 19 ans d’expérience dans un domaine, il est bon d’en préciser le nombre d’années. Par contre, si vous possédez 35 ans d’expérience dans un champ d’activité, il est préférable de ne pas le préciser lors de l’envoi de votre candidature. Nous conseillons alors d’être plus général et d’écrire que vous possédez plus de 20 ans d’expérience. Ainsi, l’employeur ne pourra pas évaluer votre âge et vous augmentez ainsi vos chances d’être convoqué en entrevue.

 4-    En entrevue, rassurez l’employeur

L’employeur expérimenté en techniques d’entrevue saura vous poser les bonnes questions. En fait, il souhaitera en connaître davantage sur votre expérience de travail et vos formations reçues. Ceci inclut celles qui n’apparaissent pas dans votre CV. Il sera alors important de rassurer l’employeur que vous avez postulé sur ce poste volontairement. Et bien sûr, que vous êtes prêt à en accepter les conditions. Il faut éviter de lui permettre de croire que vous postulez pour cette offre en attendant d’obtenir un poste plus intéressant ailleurs. Misez sur votre intérêt et votre motivation pour cette entreprise.

Pas encore de projet d’emploi?

Si vous souhaitez réorienter votre carrière, n’hésitez pas à vous procurer notre trousse : Se réorienter chez soi et à son rythme. Vous serez alors guidé vers un test d’orientation, puis vers des métiers liés à votre profil. Vous pourrez ensuite valider votre orientation grâce à des étapes qui ont fait leurs preuves.

Si votre jeune du secondaire ou du collégial n’a pas encore identifié un choix de carrière, nous l’invitons à parcourir notre trousse: Le choix de carrière en 4 étapes. Son engagement à travers les étapes de cette trousse lui permettra de fixer un choix de programme ou un choix de carrière de façon assurée.

 

 *    Tiré du document : Le sentiment de surqualification chez les diplômés, Francis Lamarre, Département de sociologie, Faculté des Arts et Sciences, Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l’Université de Montréal, en vue de l’obtention du grade de maîtrise ès sciences (M.Sc.) en sociologie, Mai 2010

Partager