Je ne connaissais rien des tests équivalence secondaire 5. Depuis, ma vie a changé! J’ai 50 ans. J’ai travaillé 25 ans pour une entreprise d’imprimerie comme opérateur de machines. Je n’aimais pas ça plus qu’il faut. Sans diplôme, mes choix d’emplois étaient limités. Mon but premier était de travailler pour subvenir aux besoins de ma famille et payer l’hypothèque pour offrir une qualité de vie à mes enfants.
Puis les technologies ont évolué. L’entreprise où je travaillais n’a pas été en mesure de s’ajuster aux changements. Elle a donc fermé ses portes. J’avais alors 45 ans, Je me suis retrouvé à devoir chercher un nouvel emploi. Ça n’a pas été facile.
Plusieurs employeurs refusaient ma candidature faute d’un diplôme secondaire. J’ai donc cumulé des emplois non motivants et à faible salaire. Cette année, à l’aube de mes 50 ans, j’ai décidé que j’en avais assez. Il me fallait un diplôme.
Mes craintes face à ma capacité de réussir les tests équivalence 5
Je ne croyais pas que c’était possible de viser un diplôme. Plus de 30 ans que j’avais quitté l’école! Et ça me faisait peur. Tous les mauvais souvenirs de mes années scolaires revenaient à la surface. Je me souviens très bien pourquoi j’avais quitté l’école. Quelques élèves et même certains professeurs me disaient que je ne réussirais jamais rien dans la vie. J’étais lent. Je ne comprenais rien. J’ai quand même réussi à compléter ma 6e année primaire. Mais j’ai donné raison aux commentaires négatifs des gens. Je n’aurais jamais dû.
La découverte des tests équivalence secondaire 5
J’ai revu un ancien copain de classe cette année qui me parlait de sa réussite des tests équivalence secondaire 5. Je n’avais aucune idée de quoi il s’agissait. Il m’a alors informé qu’il est possible d’obtenir une équivalence de secondaire 5 en réussissant cinq examens à choix de réponses. À choix de réponses? Ça m’a encouragé, car étant dyslexique, le fait de ne pas expliquer mes réponses rendait la tâche beaucoup plus facile. Je me suis alors renseigné davantage.
Une équivalence secondaire 5, ça ouvre plusieurs portes
On m’a expliqué que plusieurs employeurs embauchent les personnes qui réussissent ces tests. Ça ouvre même les portes pour certaines formations professionnelles et techniques. Il suffit de réussir deux examens de français (examen de grammaire et examen de compréhension de texte) et choisir 3 examens sur 5 parmi l’anglais, les mathématiques, les sciences économiques, les sciences de la nature et les sciences humaines.
Puisqu’il s’agit d’une équivalence s’adressant aux adultes, les examens sont moins ardus qu’au secondaire régulier. Ils visent l’évaluation des connaissances générales. Je n’ai peut-être pas beaucoup d’éducation, mais je suis resté à l’affût de l’actualité. Aussi, j’adore écouter des documentaires et en apprendre sur la science. J’aime les films historiques pour comprendre la société actuelle. Je me suis alors lancé le défi d’entreprendre les tests équivalence secondaire 5.
L’importance de se préparer au test équivalence secondaire 5
Pour mieux me préparer, j’ai d’abord fait un pré-test. Ceci m’a aidé à évaluer mon niveau de connaissance dans chaque matière. J’ai pu alors choisir judicieusement les examens à passer. À ma grande surprise, mes connaissances de base étaient encourageantes. Cela a eu un effet positif sur ma motivation à poursuivre ma préparation.
En savoir plus sur le pré-test
Suite au pré-test, j’ai étudié mes matières en faisant des exercices à l’aide de sites spécialisés. J’ai lu sur différents sujets. J’approfondissais mes recherches en lisant dans des encyclopédies et en visionnant des reportages. J’y allais à mon rythme, sans avoir la pression de collègues de classe qui n’ont aucun trouble d’apprentissage. Je me suis rendu compte que malgré mes difficultés, j’arrivais à comprendre des principes fondamentaux. Il ne suffisait que de respecter mon rythme et mon style d’apprentissage. J’ai découvert, trop tard, que Parachute avait des cahiers de révision qui aidaient grandement à se concentrer sur les bonnes choses au lieu de se perdre un peu partout. Finalement, pour m’aider, j’ai choisi de passer mes examens un à la fois pour m’enlever la pression de tout étudier d’un coup. J’angoissais à l’idée de recevoir ma note. Je ne voulais pas revivre les déceptions du passé.
Les bénéfices
À ma grande surprise, j’ai réussi mon examen de compréhension de texte haut la main. Ça n’a pas été le cas pour l’examen de grammaire pour lequel j’ai dû réviser suite à un échec. J’ai alors téléchargé le cahier de français de Parachute. À la reprise de cet examen, j’ai réussi. Reconnaissant mes faiblesses en français écrit, ça a été toute une réussite! Ça m’a encouragé à continuer. Chaque examen réussi augmentait ma confiance en moi.
Un mois après la passation du dernier examen, j’ai reçu dans ma boîte aux lettres, un document officiel du ministère de l’Éducation, des sports et loisirs. Mon nom était écrit sous la mention d’Attestation d’équivalence de niveau secondaire 5. Ça y est! Je suis enfin diplômé! C’est vrai et je n’y crois pas encore. Je peux maintenant affirmer haut et fort que j’ai terminé mon secondaire 5. Une réalisation très symbolique pour moi. Je peux faire taire les pessimistes qui s’amusaient à me dénigrer. En effet, tous ceux qui me rappelais que je ne ferais jamais rien de bon dans la vie.
Les possibilités s’ouvrent enfin à moi avec mon équivalence de secondaire 5
J’ai 50 ans. Je suis diplômé du secondaire. Les possibilités s’ouvrent à moi. Je n’ai plus à choisir parmi la maigre liste de métiers s’adressant aux non-diplômés. Je peux même penser à poursuivre mes études si je le désire. Aussi, je sais maintenant quoi répondre aux employeurs me demandant quelle est la réalisation pour laquelle je suis le plus fier. Enfin, je n’aurai qu’à penser à cet accomplissement lorsque je me retrouverai devant de nouveaux défis. Tout est possible maintenant! Je me suis démontré qu’avec de la persévérance, j’arrive à réaliser mes objectifs. Et j’en suis vraiment fier!